Les épisodes de pluies méditerranéennes se produisent principalement durant la période de septembre à mi-décembre.
Le Ministère de la transition écologique et solidaire a mis en place une campagne de sensibilisation des populations.
L'objectif de cette campagne est d'expliquer les conditions des épisodes méditerranéens, leurs conséquences en termes de précipitations, de ruissellement et d'inondation, ainsi que les dispositifs de vigilance et les comportements individuels qui sauvent.
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En cas de risque inondation, les 8 bons comportements à adopter !
Je m'informe en écoutant la radio ( France bleu Hérault 100.6 ou 101.1 FM - Sud Radio 104.7 )
Je ne prends pas ma voiture et je reporte mes déplacements.
Je ne m'engage pas sur une route inondée.en voiture comme à pied
Je m'éloigne des cours d'eau et je ne stationne pas sur les berges ou sur les ponts
Je ne sors pas en cas d'orage
Je ne descends pas dans les sous-sols et je me réfugie en hauteur, en étage
Je me soucie des personnes proches, de mes voisins et des personnes vulnérables.
Je ne vais pas en cas d'inondation chercher mes enfants à l'école, ils sont en sécurité
Consultez le DICRIM
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Les pluies méditerranéennes intenses : quelques explications
Ces épisodes méditerranéens sont liés à des remontées d'air chaud, humide et instable en provenance de Méditerranée qui peuvent générer des orages violents, parfois stationnaires. Ils se produisent de façon privilégiée en automne, moment où la mer est la plus chaude, ce qui favorise une forte évaporation. Plus la température de la mer est élevée, plus les risques de cévenoles sont importants. L'arrivée d'air froid en altitude est également un élément concourant à l'intensification de la convection.
Le terme "cévenol" est souvent employé abusivement pour caractériser tout épisode apportant des pluies diluviennes sur les régions méridionales. Il est vrai que le massif des Cévennes est réputé pour l'intensité des épisodes qui l'affectent, mais de telles situations fortement pluvieuses frappent régulièrement tout l'arc méditerranéen et sont donc loin d'être exclusivement "cévenoles".
Au-delà de l'influence de la mer Méditerranée citée plus haut, les situations génératrices de fortes pluies cévenoles peuvent être de deux types :
- Celles où l'influence du relief est prépondérante : l'exemple cévenol illustre parfaitement l'influence du relief sur les régimes de précipitations. Lorsque qu'une masse d'air chaude et humide, poussée par des vents de basses couches, vient buter contre une barrière montagneuse, elle se soulève le long du relief. Avec l'altitude, elle se refroidit et la grande quantité de vapeur d'eau qu'elle contient se condense avant de finir par retomber sous forme de fortes précipitations. Les Cévennes ne sont pas le seul relief proche de la mer : des précipitations avec forçage orographique concernent également les Pyrénées, les Alpes ou la Corse. Ce lien fort avec le relief conduit souvent à des précipitations qui se concentrent sur un périmètre géographique réduit.
- Celles où l'activité orageuse est principalement liée aux conditions météorologiques : ces systèmes orageux ne couvrent alors pas forcément des zones très étendues, mais génèrent de très fortes intensités de précipitations (dépassant souvent les 100 litres/m² à l'heure). Ils peuvent parfois se régénérer (on parle alors de cellules stationnaires) en créant une vaste bulle d'air froid de surface, qui agit alors comme un relief ou un obstacle, en soulevant la masse d'air toujours au même endroit.
Au final, ces forts cumuls peuvent atteindre plusieurs centaines de litres/m² (200 litres/m² en 24 heures et plus, avec une intensité horaire pouvant atteindre les 100 litres/m²), sur des bassins versants où le ruissellement peut se concentrer rapidement. Les cours d'eau gonflent et peuvent provoquer des inondations torrentielles avec des débordements importants. L'imperméabilisation des sols, en zone urbaine notamment, contribue à accentuer ces ruissellements.